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#Ressources Humaines - 07-10-2021

Semana veut organiser le télétravail

Semana veut organiser le télétravail

Semana est née en mai 2020 alors que le monde subissait son premier confinement. Cette entreprise française veut aider les organisations à maintenir leur cohésion et celles de leurs équipes face aux enjeux du télétravail et du présentiel combinés, grâce à une solution qu’elle a développée en propre pour planifier l’occupation des bureaux et gérer les effectifs.

Semana est née en mai 2020 alors que le monde subissait son premier confinement. Cette entreprise française veut aider les organisations à maintenir leur cohésion et celles de leurs équipes face aux enjeux du télétravail et du présentiel combinés, grâce à une solution qu’elle a développée en propre pour planifier l’occupation des bureaux et gérer les effectifs.

Alors que le distanciel devenait la norme, l’entreprise a capté les nouveaux enjeux auxquels les RH se trouvaient confrontées. Sa solution permet de piloter la collaboration au sein des équipes, de rationaliser les espaces de travail disponibles. In fine, elle évite aussi d’engager des centaines de milliers d’euros dans un déménagement souvent devenu superflu à cause du télétravail et de la rotation des salariés.

La start-up se positionne sur un marché dont la valeur totale, en centaines de milliards, englobe les coûts d’inutilisation des bureaux, mais aussi les coûts directs et indirects liés à la gestion des équipes décentralisées.

A peine lancée, en quelques semaines, l’entreprise a convaincu des scale-ups et des acteurs traditionnels et a levé 600 000 € auprès d’Entrepreneur First, de business angels et de la BPI pour accélérer son développement. Elle s’inscrit dans une tendance où le télétravail a sextuplé en 2021 par rapport à l’année dernière, et où 30% des salariés travaillent désormais de chez eux plusieurs fois par semaine.

Une solution pour intégrer le télétravail ou gérer des équipes mobiles ou éclatées

« Nous permettons à nos clients de gérer à la fois le ’’Quand’’ et le ’’Où’’ », indique Albert Reynaud, co-fondateur et CEO de Semana : organisation des plannings des salariés ; regroupement physique des équipes quand tous ses membres sont présents (tout en tenant compte des zones à attribuer et des règles de distanciation sociale en vigueur) ; mais aussi gestion des rotations hors-site, en laissant à chacun l’initiative de définir son propre planning - dans la limite des contraintes décidées par l’entreprise en matière de jours présentiels, de jours de RTT, de congés etc.

L’organisation des espaces de travail et de réunion, la gestion des plannings et du télétravail (qui concerne 40% des actifs aujourd’hui en France) sont désormais complètement liées.

« L’entreprise moderne est hybride par nature. Pas seulement parce qu’elle associe présentiel et distanciel à cause du télétravail. Pour de nombreuses entreprises, l’éclatement des équipes se vit au quotidien : dualité siège-terrain, travail dans des espaces de co-working externes ou en détachement chez le client, etc. », explique Albert Reynaud. L’hybridation concerne aussi tous les emplacements pour travailler à l’intérieur de l’entreprise, avec le hot-desking, l’utilisation plurielle des salles de réunion, de corners individuels, de lounges…

« Toutes ces combinaisons complexifient autant la gestion des équipes que celle des postes physiques. On peut piloter tout cela en quelques clics grâce à notre solution », ajoute Albert Reynaud

Rationaliser les stratégies RH de manière beaucoup plus fine

« Télétravailler ne signifie pas seulement travailler à la maison. Nous continuerons d’échanger en présentiel sur des problèmes complexes, lors de réunions indispensables qui permettent de resserrer les liens. La question qui se pose désormais : comment gérer tous ces flux et intégrer les postes de travail virtuels dans un planning d’équipe ? » interroge-t-il.

Ce besoin de rationalisation concerne aussi l’immobilier d’entreprise et les politiques salariales. Les organisations sont en train de repenser leurs stratégies. 450 mille milliards d’euros sont dépensés chaque année dans le monde pour payer des bureaux inutilisés ou mal occupés. Les déménagements qui pouvaient sembler nécessaires deviennent inutiles en pilotant la rotation des postes, qui devient la norme. Inversement, des entreprises peuvent utilement partager des locaux partiellement inoccupés.

Enfin, la connaissance précise du statut de présence des salariés permet d’adapter les politiques salariales et d’évaluer les avantages en nature de manière beaucoup plus fine. Et de contribuer ainsi à une meilleure cohésion des équipes et au bien-être des salariés de façon très équitable.

Pionnier sur un marché mondial qui a muté brusquement, avec déjà des références solides

Face à ce changement de paradigme, les entreprises doivent faire en sorte que leurs équipes continuent de collaborer avec efficience sans perdre en productivité ni en qualité de vie au travail.

« Il n’y aura pas de retour à un ’’avant’’. Il y a une nouvelle réalité avec de multiples contraintes, à laquelle les organisations ont su s’adapter, mais n’arrivent pas forcément à gérer encore complétement », explique Albert Reynaud.

La nécessité d’inventer de nouvelles règles et modes de gestion, qui soient le plus fluide possible, s’impose. Semana est actuellement un des très rares acteurs du marché qui permet de gérer simultanément les plannings d’équipe et de rationaliser l’utilisation des espaces disponibles, avec une solution qui se greffe à l’environnement digital propre à chaque entreprise et qui intègre les mises à jour et la synchronisation entre les outils de leur suite informatique.

Les références clients de Semana incluent des entreprises comme Foncia, Le Monde, MeilleursAgents, Ornikar, 360Learning, Harvest…
L’entreprise, qui espère devenir la plateforme de gestion des plannings des entreprises hybrides de demain, a été fondée et est dirigée par Albert Reynaud, CEO, titulaire d’un Master en International Business, ex-ESCP Europe, ex-Google pendant 10 ans ; par Valerio Volpati, PhD en Physique Statistique, ex-Chargé de Recherches pour Capital Fund Management et à l’Ecole Polythechnique ; et par Nicolas Cosme, CTO, Ingénieur Télécommunication spécialisé en Génie logiciel, ex-ENSEIRB-MATMECA, entrepreneur déjà co-fondateur d’autres start-ups.

La Rédaction

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