#Immobilier - 04-02-2021
2020 a donné un sérieux coup d’accélérateur à la digitalisation des documents. Pour preuve, Adobe a observé une accélération massive de l’adoption des signatures électroniques, se traduisant par une progression mondiale de 300% des transactions Adobe Sign au cours de la dernière année. La digitalisation des documents devrait également continuer à innover pour s’installer définitivement dans le quotidien des français, notamment chez les plus jeunes consommateurs qui ont pour beaucoup vécu leurs premières expériences de signature électronique.
Telles sont les premières conclusions de l’étude Adobe Digital Insights, réalisée auprès de 4 000 consommateurs à travers le monde, et qui fait état de notre rapport aux signatures électroniques, ainsi que plusieurs prévisions sur leur usage post-pandémie.
La fréquence d’utilisation de la signature électronique par les français était déjà en tête de peloton, 67% d’entre eux déclarant avoir déjà signé électroniquement un document au cours des deux dernières années, devant les États-Unis (65%) et Singapour (59%). La France se distingue donc tout particulièrement sur le degré de maturité de son marché. Praticité (70%), rapidité (54%) et réduction de l’empreinte environnementale (47%) sont les trois principaux bénéfices exprimés par les européens.
Cette tendance s’est fortement renforcée en 2020, 57% des consommateurs européens déclarant avoir signé davantage de documents numériques au cours des six derniers mois que sur la période fin 2019/début 2020. En effet, la crise sanitaire a également mis en lumière le caractère fastidieux et contraignant des processus papier.
Cette accélération se traduit également par les types de documents e-signés. Tendance assez uniforme en Europe, ces documents disposent en effet d’un caractère engageant important et démontrent ainsi une exigence plus grande de sécurité et de fiabilité envers ce processus :
De nombreux changements dans les pratiques numériques induits par la pandémie perdureront post-crise. Presque 4 européens sur 5 (79% ; 81% pour le Royaume-Uni et la France ; 75% pour l’Allemagne) déclarent qu’ils continueront à signer des documents électroniquement après la crise sanitaire. Les jeunes consommateurs sont d’ailleurs un vivier important de cette adoption plus massive des e-signatures : 55% des européens ayant e-signé pour la première fois en 2020 proviennent de la génération Z.
Les signatures électroniques sont loin d’avoir révélé tout leur potentiel, notamment au niveau de l’expérience utilisateur qui parfois freine son adoption. 53% des français (57% pour le Royaume-Uni, 59% pour l’Allemagne) ont en effet déclaré avoir rencontré des difficultés dans un processus d’e-signature. Le marché européen est cependant prêt, 69% de ses concitoyens déclarant souhaiter que davantage d’entreprises proposent cette fonctionnalité (même son de cloche pour les organisations publiques, à 66%).
La Rédaction
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