#ERP - 04-07-2022
Le manque de réactivité des acteurs du secteur financier ainsi que la lenteur des migrations, coûteraient à ces entreprises entre 21 à 50 % de leur chiffre d'affaires en moyenne.
BSO, fournisseur mondial de solutions d'infrastructure haute-disponibilité, révèle aujourd’hui une nouvelle étude mettant en évidence "le paradoxe de la résilience". Ce paradoxe, traduit notamment la revue à la baisse des exigences des institutions financières quant à leurs utilisations et leur manière de gérer les environnements cloud qu’elles ont elles-mêmes adoptées.
Dans cette étude, nous découvrons que la majorité des top-décideurs IT ont qualifié leur connectivité d'extrêmement ou de très résiliente. Le paradoxe réside dans le fait que tous ces décideurs ont connu au moins une interruption de service, et, près de la moitié d'entre eux subissent des interruptions de service au moins une fois par mois.
En conséquence, le manque de réactivité de ces entreprises du secteur financier pour adopter des options plus fiables et plus adaptées ainsi que la lenteur des migrations, lorsqu’elles sont lancées, coûteraient entre 21 à 50 % de leur chiffre d'affaires en moyenne. Pourtant, seuls 2 % des institutions financières prévoient de changer de fournisseur cloud à court terme. Ces résultats illustrent une contradiction surprenante puisqu’il existe aujourd’hui une large palette d’acteurs présents sur le marché des solutions de cloud computing garantissant une disponibilité de 99,99 % et une durabilité des données de 100 % pour le stockage objet.
Le rapport publié par BSO, intitulé “Institutions financières : état de l'art de la connectivité cloud”, est basé sur une enquête menée auprès de 600 top-décideurs IT travaillant dans les secteurs des services financiers, notamment la banque, du trading, du courtage, des financial-exchanges et des crypto-monnaies. Pour réaliser cette enquête, BSO a fait appel à des entreprises du monde entier : France, Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis, Hong Kong, Singapour et Brésil.
Les principales conclusions de l’étude sont les suivantes :
L'étude a également révélé une “fracture nord-sud en matière de cloud" suite à la comparaison des différents marchés sur la base de plusieurs paramètres de performance des assets cloud. Les entreprises françaises, britanniques et américaines ont systématiquement estimé que les conséquences d'une mauvaise performance du cloud étaient beaucoup plus importantes que celles de leurs homologues de l'hémisphère sud, Hong Kong, Singapour et le Brésil. Les pertes cumulées ont atteint 442,67 millions de dollars pour les entreprises françaises, britanniques et américaines, contre 64,71 millions de dollars pour les entreprises de Hong Kong, Singapour et du Brésil.
Cela peut s’expliquer par plusieurs facteurs :
"Les institutions financières ont bien compris l’importance des technologies cloud. Ce rapport a pour objectif de révéler l'impact d'une mauvaise utilisation des technologies cloud sur le succès business des entreprises. Les pertes subies par les institutions financières au cours de l'année écoulée en raison d'une gestion non ou mal appropriée de ces environnements cloud doivent servir de signal d'alarme pour le secteur." déclare Michael Ourabah, PDG de BSO.
Il a également ajouté : "Les résultats de cette étude soulèvent une question importante : pourquoi les institutions hésitent-elles à faire évoluer les solutions cloud qu’elles utilisent voire à migrer vers une autre solution alors que des alternatives sont disponibles et accessibles ? Quelle que soit la réponse, les institutions qui réussiront le mieux seront celles qui adopteront une approche proactive de leur stratégie de cloud."
La Rédaction
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